Depuis plus de trente ans, je me consacre pleinement à l’enseignement et à la pratique de l’Aïkido, une discipline martiale japonaise qui allie harmonie, technique et philosophie. Titulaire de la ceinture noire 5ème DAN de l’Union des Fédérations d’Aïkido (UFA) et du DEJEPS (Diplôme d'État Jeunesse, Éducation Populaire et Sport), mon parcours reflète une passion inébranlable pour cet art martial, ainsi qu’un engagement constant envers le développement personnel et collectif des pratiquants.
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Photos prises à Madagascar en 1980
Dans ma jeunesse, j'ai eu l'opportunité de m'initier à diverses disciplines martiales telles que le Full Contact et le Karaté, qui m'ont permis de découvrir les valeurs de rigueur, de discipline et de dépassement de soi propres aux arts martiaux. Cependant, c'est la rencontre avec l'Aïkido qui a profondément transformé ma vision de la pratique martiale. Dès mes premiers pas sur le tatami, j'ai ressenti une connexion particulière avec cet art, bien au-delà de ses aspects techniques ou physiques.
Les photos sont un peu floues, c'était encore de l'argentique à l'époque. Mais c'est bien moi sur ces photos
L'Aïkido m'a captivé par sa richesse philosophique et spirituelle. Il ne s'agit pas simplement d'apprendre à se défendre ou à maîtriser des techniques, mais de cultiver un véritable art de vivre. Les principes fondamentaux de non-violence, d'harmonie, et d'adaptation m'ont immédiatement parlé, car ils résonnaient avec mes aspirations personnelles à une vie équilibrée et respectueuse des autres.
Mes premières années de pratique furent marquées par des moments de profond apprentissage, éclairés par des maîtres dont la sagesse et l'exemplarité m'ont profondément inspiré. Ces enseignants, par leur manière d'incarner l'Aïkido dans leur vie quotidienne, ont semé en moi des graines de réflexion et de progression qui continuent de m'accompagner aujourd'hui.
Hiroo Mochizuki, né le 21 mars 1936 à Shizuoka (préfecture de Shizuoka)
Parmi eux, Hiroo Mochizuki, héritier d'une lignée martiale prestigieuse et créateur du Yoseikan Budo, m'a impressionné par sa maîtrise exceptionnelle et sa capacité à intégrer différentes disciplines dans une vision globale des arts martiaux. Son enseignement, alliant rigueur technique et ouverture d'esprit, a enrichi ma pratique d'une manière unique.J'ai également eu l'honneur de suivre les enseignements de Nobuyoshi Tamura, élève direct de Morihei Ueshiba, le fondateur de l'Aïkido. La profondeur de sa pratique, empreinte de fluidité, de précision et d'une recherche constante d'harmonie, m'a profondément inspiré. Sa capacité à transmettre non seulement les techniques, mais aussi l'essence spirituelle de l'Aïkido, a eu un impact durable sur mon cheminement.Ces deux maîtres, par leur générosité et leur exemplarité, ont été des guides précieux dans mon apprentissage, et leurs enseignements continuent de nourrir ma pratique au quotidien. Leur influence a forgé en moi une vision de l'Aïkido qui va bien au-delà du tatami, faisant de cet art un véritable chemin de vie.
Chaque séance d'entraînement est devenue pour moi une occasion de mieux comprendre ces valeurs et de les intégrer à ma propre existence. L'Aïkido m'a appris à voir le conflit non comme une opposition à surmonter par la force, mais comme une opportunité de transformation et de croissance, où l'on cherche à s'adapter pour rétablir l'harmonie.
Ce voyage au cœur de l'Aïkido, bien qu'entamé il y a des années, reste pour moi une quête perpétuelle, une source intarissable d'apprentissage et d'épanouissement personnel.
Nobuyoshi Tamura né le 2 mars 1933 à Osaka au Japon – décédé le 9 juillet 2010 à Saint-Maximin-la-Sainte-Baume en France
Ma carrière d’enseignant en Aïkido a débuté au club d’Aïkido de Levroux, connu sous le nom de Aïkido Dojo Levroux. Pendant plus d’une décennie, j’ai eu l’honneur de former de nombreux pratiquants dans ce cadre. Mon objectif principal était d’offrir un enseignement de qualité qui respecte les traditions de l’Aïkido tout en répondant aux attentes et aux besoins de chacun.
Cette période a été marquée par plusieurs succès notables. Sous ma supervision, de nombreux élèves ont accédé au grade prestigieux de ceinture noire, une reconnaissance de leur engagement, de leur persévérance et de leur compréhension des techniques fondamentales. Ces promotions ne représentent pas seulement une réussite individuelle, mais également le reflet d’une dynamique de groupe et d’un esprit de dojo solidement ancré.
Après ces années enrichissantes à Levroux, j’ai décidé de m’installer à Argenton-sur-Creuse, une étape importante dans mon parcours. Ce choix a été motivé par la volonté de contribuer au développement de l’Aïkido dans une nouvelle région et de partager ma passion avec un public élargi. À travers mes cours, je m’efforce de transmettre non seulement les techniques, mais également les valeurs essentielles de l’Aïkido, comme le respect, l’humilité, et la recherche d’équilibre intérieur.
Parallèlement à mon engagement dans les dojos, j’ai également assuré des cours d’Aïkido dans le cadre du Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS) de l’Université de Limoges pendant une dizaine d’années. Cette expérience a été particulièrement enrichissante, car elle m’a permis d’initier des étudiants à cet art martial, souvent pour la première fois. Le cadre universitaire offrait une opportunité unique de mêler la rigueur académique et la pratique martiale, favorisant ainsi une compréhension plus profonde des principes théoriques et philosophiques de l’Aïkido.
En tant que licencié à la Fédération Française d’Aïkido et de Budo (FFAB), j’ai toujours soutenu les initiatives visant à promouvoir l’Aïkido en France. La FFAB, qui s’inscrit dans une tradition de respect des valeurs et des techniques originelles de l’Aïkido, constitue un cadre idéal pour favoriser la croissance de cet art martial. Être membre de cette fédération me permet de rester connecté à un réseau de passionnés et d’accéder à des ressources pédagogiques de haute qualité.
Au fil des années, j’ai également organisé plusieurs stages de self-défense à destination du grand public. Ces événements ont pour but de rendre les principes de l’Aïkido accessibles à tous, y compris à ceux qui n’ont pas l’intention de pratiquer cet art de manière régulière. En mettant l’accent sur des techniques simples et efficaces, ces stages aident les participants à renforcer leur confiance en eux et à mieux gérer les situations de conflit ou d’agression.Ces initiatives témoignent de mon souhait de rendre l’Aïkido pertinent dans la vie quotidienne, en montrant qu’il ne s’agit pas seulement d’un art martial, mais aussi d’un outil précieux pour le développement personnel.
Mon titre de 5e DAN de l’Union des Fédérations d’Aïkido (UFA) est une distinction qui atteste de mon haut niveau de compétence, de ma maîtrise technique et de mon engagement dans la pratique et l’enseignement de l’Aïkido. L’UFA, seule structure officiellement reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports, garantit l’excellence et la légitimité des grades qu’elle délivre.
Ce titre représente bien plus qu’un simple palier technique. Il est le fruit de plusieurs décennies de travail assidu, de rigueur et d’investissements personnels dans l’apprentissage et la transmission de l’aïkido.
En 2009, j'ai obtenu le DEJEPS (Diplôme d'État de la Jeunesse, de l'Éducation Populaire et du Sport), spécialité "Perfectionnement sportif", délivré par le Ministère de la Jeunesse et des Sports.Ce diplôme atteste d'une qualification professionnelle de haut niveau dans le domaine de l'encadrement, de l'accompagnement et du perfectionnement des pratiquants dans une discipline sportive. Il me permet de concevoir, piloter et évaluer des programmes d'entraînement adaptés, tout en assurant la sécurité des pratiquants. Reconnu pour son exigence, le DEJEPS est une référence pour les éducateurs sportifs, garantissant à la fois expertise technique, pédagogie et gestion des projets sportifs.
Un éducateur sportif est une personne qualifiée, titulaire d’un diplôme, d’un titre professionnel ou d’un certificat de qualification, lui permettant d’enseigner, d’animer, d’encadrer ou d’entraîner une activité physique ou sportive. Toute personne souhaitant exercer ces fonctions contre rémunération, que ce soit à titre principal ou secondaire, de manière régulière, saisonnière ou occasionnelle, est tenue de se déclarer auprès de la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) ou de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) dans le département où elle exerce.
J'ai obtenu le titre de Docteur ès Sciences en 1992, après avoir soutenu une thèse à l'Université de Limoges, avec la mention Très honorable et les félicitations du jury. Ce parcours universitaire m’a permis de développer une expertise approfondie dans le domaine de la biochimie structurale et métabolique.
Par la suite, j'ai eu l'opportunité d'occuper un poste d'enseignant-chercheur, contribuant à la formation de futurs professionnels tout en menant des travaux de recherche. Cette expérience m’a permis de combiner pédagogie, rigueur scientifique et production de connaissances dans un domaine en constante évolution.
